Soutenez Yannick Chaigneau - Campagne de financement participatif
Notre producteur Yannick Chaigneau lance une campagne de financement participatif pour l'aider dans le développement de son exploitation :
https://www.ulule.com/vergers-du-colombier/
Il s'oriente vers un système de culture "bio intensive" permettant d'optimiser chaque mètre carré de terrain pour valoriser au mieux les cultures. Elle repose sur plusieurs principes dont les principaux sont :
- La culture en planches permanentes avec des espacements serrés.
- Un travail minime du sol, sans labour mécanique mais favorisant le labour "biologique".
- L'utilisation d'outils à "basse technologie" économes en énergie fossile.
- Un système économe en eau
Ces principes lui semblent tous totalement cohérent et durables compte tenu des conditions climatiques « changeantes » de dernières années passées, de l’augmentation du prix du pétrole et de sa disparition programmée, de la pertinence de prendre soin du sol et de la vie qui l’anime.
Le financement participatif servira à financer pour 71%, la formation et l'appui technique nécessaire à la mise en place de ce type d'agriculture. Cette formation est assurée par JM Fortier, précurseur des techniques de cette culture bio intensive sur petite surface.
21% sera utilisé pour l'acquisition de matériel spécifique, outils et accessoires de protection des cultures. Cette part du budget pourra augmenter si les objectifs sont dépassés.
Enfin 8% seront versés à la plateforme de financement participatif.
Au-delà d’un système de culture performant et économiquement viable, les principes de culture reposent sur une très bonne connaissance du sol et de sa faune qui ne sont pas simplement appréhendé comme un « support ». Pour exemple, une partie des techniques est de nourrir les vers de terres, insectes… ainsi que les champignons par différents apports de composts, BRF…
Un autre aspect du projet est de faire la preuve qu’une petite structure agricole conduite en agriculture biologique basée sur un ou deux hectares permet non seulement de vivre de son activité, mais également de créer de l’emploi. En effet les structures déjà en place dans plusieurs pays montrent qu’un telle surface peut être exploitée par 3 ou 4 personnes comme la ferme de JM Fortier au Québec, (8000 m² de surface) qui fournit des paniers hebdomadaires à 140 familles d’avril à décembre, du fait des hivers rigoureux.
« Mon souhait serait de remplacer la production industrielle de masse par une masse de petits producteurs » permettant de relocaliser les productions de légumes et de fruits dans le territoire avec une multitude de petites fermes, proposant des produits de saison de grande qualité gustative avec très peu de transport.
Je crois également, que les petites structures agricoles à taille humaine sont une des solutions pour préserver durablement notre environnement, notre lien social ainsi que notre santé, en proposant directement aux consommateurs des produits de qualité avec du goût et dans le respect de la saisonnalité, "parce que nous sommes ce que nous mangeons".
Soutenez le avant le 4 Février !